ـ "... إن فى الإنسان منطقة عجيبة سحيقة لا تصل إليها الفضيلة ولا الرذيلة ، ولا تشع فيها شمس العقل والإرادة ، ولا ينطق لسان المنطق ، ولا تطاع القوانين والأوضاع ، ولا تتداول فيها لغة أو تستخدم كلمة ... إنما هى مملكة نائية عن عالم الألفاظ والمعاني ... كل مافيها شفاف هفاف يأتي بالأعاجيب فى طرفة عين ... يكفي أن ترن فى أرجائها نبرة ، أو تبرق لمحة ، أو ينشر شذا عطر ، حتى يتصاعد من أعماقها فى لحظة من الإحساسات والصور والذكريات ، ما يهز كياننا ويفتح نفوسنا على أشياء لا قبل لنا بوصفها ، ولا بتجسيدها ، ولو لجأ إلى أدق العبارات و أبرع اللغات ... " ـ

توفيق الحكيم

Within man lies a deep wondrous spot, to which neither virtue nor vice can reach. Upon which the sun of reason and will never rise. In which the mouth of logic never speaks, the laws and rules are never obeyed, and not a language is used nor a word is ever spoken.
It is a distant Kingdom, beyond words and meanings. With everything is a sheer murmur offering wonders in a blink. From the depths of which, suffice a single tone or a flash of mind or a scent of a perfum, to allow rise of emotions, pictures and memories, a rising that will shake our being and open ourselves to things we can neither describe nor materialize even if we used the most refined of phrases or the most skillful of languages.

Tawfiq Al-Hakim.
(My humble transalation of the arabic text)

Saturday, December 05, 2009

A Dix-sept Ans, Mireille Mathieu

After all those years, at last I found it in a digital form :) ... here is to my 20s :).



J'ai tout appris à dix sept ans
L'amour n'était pas mon amant
Il était fait pour des beautés
Ou quelques filles de beaux quartiers

Le jour de la Saint-Valentin
Il venait prendre par la main
Une autre qui était jolie
À dix-sept ans j'ai tout appris

Et celle qui n'était pas belle
N'avait qu'à rester chez elle
À s'inventer au téléphone
Un amoureux nommé personne
Qui murmure tu viens danser
Ou quelques vagues obscénités
Il y a de faux printemps
À dix-sept ans

J'ai vue des filles se marier
Sans amour et sans amitié
D'autres qui n'avaient pas vraiment
Su mériter un voile blanc

J'ai vue de riches héritières
Faire un mariage de misère
Quand ce n'était pas par orgueil
C'était la peur de rester seule

Elles ont triché avec leur coeur
Elles ont gagné un faux bonheur
Elles ont perdu une jeunesse
Qui n'a pas tenu ses promesses
Et leurs grands yeux des provinciales
S'ouvre le jour ou elles ont mal
D'avoir un jour trahi leurs dix-sept ans

J'ai pense à faux celles pour qui
Saint Valentin n'a pas sourie
Et qui n'ont jamais vu leurs noms
Tombés des lèvres d'un garçon

J'étais plus jeune qu'aujourd'hui
Et tout ce qui était permis
C'était un rêve d'ici, de là
Pour des moins belles comme moi

On se prédit son avenir
Se faire les cartes et se mentir
Et l'on s'invente au téléphone
Des inconnus nommés personne
Qui murmure tu viens danser
Ou quelques vagues obscénités
Aux filles seules et sans amant
À dix-sept ans

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